La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

II

Le mobilier des émigrés et des condamnés, dont lexistence s’était trouvée constatée par des inventaires réguliers, fut d’une réalisation un peu plus certaine, et le nombre de ventes plus considérable. Dans le relevé de quelques-unes de ces ventes, nous trouverons un enseignement etun élément de curiosité, en les envisageant tant au point de vue des cours durant la période révolutionnaire et de l’importance de plusieurs d’entre elles qu’au point de vue de la qualité des personnes sur lesquelles elles furent poursuivies.

Les ventes faites en décembre 1792 et mars 1793 sur « l’émigré Ganay », au château de Lusigny 1, et sur « lémigré Anne-Charles Clermont », au château de Perrigny-les-Dijon ?, produisirent rela_ tivement peu, 11.460 liv. l’une, et 22.383 l’autre, et ne comprirent que des objets de minime valeur, dont néanmoins certains prix peuvent être utiles à relater.

1 et 2. Archives départementales de la Côte-d'Or, Q. 931.