La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

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Nous savons que les ventes nationales ont contribué, dans le principe, au développement de la grande propriété, et ensuite, dans de grandes proportions, au développement de la petite. Maïs ce développement, ainsi créé, doit-il être considéré comme ayant été également favorable à l’une et à l’autre? Pour répondre à la question, il nous suffira de mettre sous les yeux du lecteur une certaine quantité de ventes faites quelques années plus tard, — après une ou deux générations par exemple, et d’en comparer le résultat au résultat des ventes nationales du début. Aïnsi jugera-t-on de l’effet de ces dernières sur la valeur de la propriété petite et grande, depuis la Révolution.

En ce qui concerne tout d’abord les grands domaines, vendus sous la première période, voici comment s’est continuée l'existence de plusieurs d’entre eux, à travers une partie du xix® siècle.

Le clos Vougeot acquis, comme bien national, par le citoyen Focard, le 17 janvier 1797, fut, —

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