Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3
(@ D) société. L'homme qui a une enfance si longue et si faible, périrait presque toujours de faim , ou par la dent des bêtes féroces, s’ilétait isolé, ou réduit à la stérile défense: de son père et de sa mère.
Une société ne peut subsister que par la tendance üe tous les membres qui-la composent, à sa conservation. De sa souffrance ou de son bien-être, dépend très-immédiatement la souffrance ou le bienêtre de chaque individu. Nous devons donc, au‘tant par reconnaissance que par intérêt, coopérer au bien-être de la société au sein de laquelle nous sommes nés, et. qui nous a élevés, cest-à-dire , nous rendre utiles à notre patrie.
Celui qui veut se rendre utile à sa patrie, s’il a° des enfans, les instruit, et les accoutume de bonne heure à la vertu, afin qu’ils soient\à leur tour utiles à la société. Il y trouvera lui-même son bonheur et sa gloire, tandis que Penfant mal instruit est la honte de son père et de sa mère.
Le bon citoyen est laborieux. Semblable à la fourmi qui fait pendant lété sa provision pour Yhiver, il se ménage pendant qu’il est jeune, les moyens d'exister dans la vieillesse. L’homme labo. rieux amène toujours l’abondance; maïs les paresseux sont toujours pauvres; lindigence vient les surprendre, comme un homme qui marche à grands pas. Pour n'avoir besoin de personne, il faut tra= vailler, La paresse engendre les soucis; elle est la mère de tous les vices, L'industrie, au contraire,