Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3
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instant où rien n’existât, jamais il n°y eût eu d'être, S'il y à quelque chose d’éternel, ce n’est pas l'es pèce humaine. Chacun de ses anneaux est si fragile et: passe si vite! tout annonce des desseins et des vues sublimes, Des vues supposent un art et de Fintelligence. L'homme peut-il être l’auteur d’un ouvrage dont il a peine encore à concevoir l’idée, en le voyant fini?
La matière, nous dit-on, s’est ainsi arrangée elle. rhême. Mais le mouvement est étranger à la matière ; elle n’a ni la pensée, ni le jugement, ni le génie. Aurait-elle créé ces lois, dont la seule conjecture a rendu Newton immortel? S'il était ainsi, quelle supériorité les sages atômes auraient-ils sux Fhomme ?
Il a donc fallu un art et une sagesse surnaturels, bien supérieurs à la faiblesse de l'homme. Il a done fallu un sublime géomètre, pour présider à cette grande fabrique de Punivers; et parmi toutes ces clameurs de l'incertitude et de l’incrédulité, Ja rai. son, d’une voix plus forte, ne cesse de nous crier: Crois un Dieu.
Ainsi rendons à cet Être suprême l'hommage qui lui est dû. Qu'il soit toujours digne de sa grans deur. Que la religion, ce lien sacré qui unit les hommes à la Divinité, et qui doit également unir tous les hommes entre-eux, comme les enfans d'un même père, ne soit pas poûr eux un sujet de divisions. Que loin d'être le principe d'aucune