Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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continuant à consacrer tes moments au bien de ton pays que tu justifieras les léloges que je devais à ton dévouement et que tu t’assureras la reconnaissance d’une république aussi généreuse que puissante (1). »

Après la victoire de Figuières et la capitulation, qui en fut la conséquence, du fort SanFernando après huit jours de blocus, la guerre était virtuellement terminée. Des deux côtés d'ailleurs on était las. L'hiver suivant, cet hiver de l’an III qui devait être l’un des plus rigoureux du siècle, ne se passa donc qu'en escarmouches et en combats d’avant-postes. Le nom de Duphot n'en revient pas moins à chaque instant dans les rapports d’Augereau. Commandant la 1" demi-brigade de chasseurs campée à Avignonet, à l'avant-garde de la division, il n’est pas une de ces affaires où il n’intervienne. On le trouve à Bascara, à Navata, à Cistella où les Espagnols laissent huit cents des leurs sur le terrain, à Lhado où il fait des paysans catalans enrégimentés sous le

(1) Correspondance d'Augereau. (Archives historiques de la guerre.)