Le métabolisme de base et l’homéothermie
de deux parties : l’une au service de l’homéothermie, que l’on. peut supprimer et qui entraîne la suppression de cette fonction, l’autre attachée à la vie élémentaire des tissus « énergie biologique fondamentale » (13) et au fonctionnement des organes. La suppression de la première entraîne, en général, la mort à bref délai de la plupart des homéothermes, la température à peu près constante du milieu intérieur étant devenue une condition indispensable de la vie. Mais il y a des homéothermes qui la suppriment eux-mêmes et qui continuent à vivre avec un métabolisme énergétique fortement réduit,
DISCUSSION
Tout en admettant la loi des surfaces, quelques auteurs ont insisté sur l'importance du niveau du métabolisme de base pour l’homéothermie et sur son caractère adaptatif. RUBNER (14) avait compris que l’homéothermie impose au métabolisme de base un certain niveau lorsqu'il dit (p. 176) : « Les échenges de l'organisme à l'écat de régulation physique (°) signifient, dans un certain sens, une promptitude à répondre aux besoins de la régulation chimique. » D'autre part, il considère le niveau du métabolisme de base comme étant adapté à la déperdition calorique : « I est complètement d'accord avec la théorie de la déperdition que la production calorique des animaux de différente taille se comporte, dans la zone de la régulation physique comme leurs surfaces. Cette production calorique est, même là où le froid n’agit plus, tout de même un produit de l’action des facteuis de la déperdition, qui ont aoi à a’autres époques. »
TERROINE et TRAUTEMANN (2) se ransent du côté de RuaNer pour voir dans la Pauteur du métabolisme de base une adaptation à l’homéothermie et ils justifient en ces termes la loi des surfaces et sa validité à la neutralité thermique : « Parce que les homéothermes ne pouvaient apparaître et se maintenir que grâce à l'existence de dispositifs et nous employons ce mot dans son acception la plus large
(*) Ce qui revient à dire, dans ce Cas, à la neutralité thermique.