Le Monténégro

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ture, la chasse, la guerre, telles étaient,naguère encore,les occupations du Monténégrin. Laissez l'industrie pénétrer ; qu'on arrive à la construction des quais de Dulcigno, que les communications postales maritimes avec l'Europe deviennent plus fréquentes et plus rapides, les ressources financières ne tarderont pas à augmenter et le commerce du Monténégro à prendre une importance dont on ne soupconne pas encore la réelle-élévation.

Mais, qu'on ne l'oublie pas, le prince Nicolas I‘, quelque ambitieux qu'il soit de voir grandir la prospérité de son pays, se défie des grandes conceptions économiques élaborées par des financiers de foutes nationalités. Il connait mieux que personne les ressources très réelles du Monténégro; seulement, il se montre d'une prudence et d'une sagesse qui doivent dérouter plus d’un financier à vastes projets.

‘Le sous-sol monténégrin offre un très grand intérêt aux ingénieurs et, dès à présent, on a la certitude que le jour où la construction d’une ligne de chemin de fer viendra donner de nouvelles facilités au commerce, l'industrie minière y trouvera de quoi alimenter de fructueuses exploitations. En effet, des sondages opérés il ya quelques années ont révélé, en abondance suffisante, des lignites, de la houille, du man-