Le mouvement des idées : sur une histoire de la Révolution

grandes nn ses batailles, sans que leurs : se demandassent encore quelle en serait l’action sur la marche future des idées ou des événements. Puis, les historiens ont essayé de la juger : leurs jugements, 1 quels qu'ils fussent, restant conditionnés par leurs opie nions, leurs croyances ou leurs partis, on a compris qu la Révélation demeurait une chose vivante, dont © ne pouvait encore parler avec équité; et chaque his toire nouvelle qu'on a tenté d’en établir — ce fut même le cas pour certaines monographies — est devenue une sorte de pamphlet, ou pour le moins une « philoso= phie », comme on disait autrefois, où les vues personnelles de l’écrivain se danitotoot en travers de soi exposé. Ce caractère s’est affirmé jusque dans :

(x) La Grande Révolution, par Pierre KROPOTKINE, in-18, Paris, : P.-V. Stock, 1900. 4