Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Moi le digne héros d’un poëme vanté ! Dont le bras dans Paris en triomphe est porté ! Je perdrais les honneurs qu’on me rend sur la terre! Tremblés, Père Erernel , j'ai pour moi l'Angleterre , Ainsi que votre fils je veux être pendu, Si l’on ne fête plus le bras que j'ai perdu!

De quoi m'a-t-il servi d'être époux de la vierge ? L'impétueux. Ventôse (1) a soufflé sur le cierge Que faisaient mes dévots brûler sur mon autel, Dit Joseph,en pleurant ; plus de jour solemnel Où l’on vienne à l’envi saluer mes images, Paris me fatiguait d'innombrables hommages ; Messieurs les Théatisis, les Carmes non chaussés , Aujourd'hui de m'en rendre eux-mêmes sont lassés , Et mon temple fermé m'annonce ma disgrace,

Le bon homme Joseph à d’auires saints fait place, Tous viennent à la file exprimer leurs douleurs, Saint George est furieux ,Joseph verse des pleurs , Au vilage, à la ville, aux cieux ou sur la terre , Qu'on soit saint ou dénne l'on suit son caractère.

Du rang des immortels Floréal m'a rayé, Frimaire m a transi , Thermidor m'a noyé, Disent-ils en désordre : aux Français anathême : Prêtés l'oreille ; amis, ils vont parler eux-mêmes, Er favete Linguis, trop long- -temps je le vois, Mon Apollon maudit leur a prêté sa voix.

S ‘A; NiT 0 DE NUITS,

Dans nos temples déserts, sous leurs vastes portiques Nous avons tous , seigneur ; laissé quelques reliques ; Ne puis-je recouvrer ma tête mise à bas : Que m'a vu tout Paris porter entre mes bras ?

SERRE NERO OP CE EN ARRET

(1) Le mois de Ventôse a remplacé mes Pe l'on fétait Saint Joseph, …

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