Le serment de liberté et d'égalité en Maine-et-Loire

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rant, pour recevoir son serment décrété par l'Assemblée Nationale et sanctionné par le roi relatif aux ecclésiastiques, nous, maire et officiers municipaux, n'ayant pu nous assembler ledit jour à cause de l’Assemblée primaire qui s’est tenue au chef-lieu dudit Ambillou, avons remis le sieur Moreau à se représenter à la chambre commune le 27 du présent mois, pour prêter le serment, ce qu'il a accepté. Fait et arrêté à la chambre commune le 22 août 1792. — Aujourd'hui 27 août 1792, l'an quatre d® la Hberté, nous, maire et officiers de la paroisse d'Ambillou, assemblés à la chambre commune, sur le renvoi fait au sieur Moreau, ci-devant chanoine, qui nous avait requis de recevoir le serment décrété par l'Assemblée Nationale et sanctionné par le roi, la municipalité et le Conseil général assemblés, avons reçu dudit sieur Moreau le serment qu'il a prononcé à haute et intelligible voix de maintenir la liberté et l'égalité, ou de mourir en les défendant. Fait et arrêté à la chambre commune les mêmes jour et an que dessus. » (Archives de Maine-et-Loire ; District de Saumur, 185.) IT. — À Cunaull, on emploie la même formule. —

« Nous, maire et officiers municipaux de la commune de Cunault, certifions à MM. les administrateurs composant le directoire du district de Saumur, que le nommé Louis-Sébastien Mondot, ci-devant prieur desservant de Cunault, a fait le serment prescrit par la loi et décrété par l’Assemblée Nationale le 14 août 1792 : Je jure d'être itdèle à la nalion et de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir en les défendant, le 5 octobre 1792. » (Archives de Maine-et-Loire, District de Saumur, 185.) — Celte prestation de serment qui paraît tardive, eut pourtant lieu à l'époque réglementaire. En effet, les lois des 14 et 15 août 1792, relatives au serment à prêter par les fonctionnaires publics et par les Français rece- vant pension ou traitement de l'Etat, ne furent publiées