Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRES 425 Pages.

çais. — Le 30 avril, on joue le Cid au nouveau théâtre. — Emujation entre ces deux théâtres et redoublement d'activité. Aprés la vacance de Pâques, ouverture du théâtre de la Nation, le 2? mai, avec Iphigenie en Aulide et l'Ecole des muris, Suivis, le 49 mai, de la 1re de Marius à Minfurnes, 1e œuvre d'Arnault,

âgé de 20 ans. — Dédicace de l’œuvre. — Le 30 mai, anniversaire de la mort de Voltaire, représentation de Brutus aux deux théâtres rivaux. — Au théâtre de la rue Ricnelieu, en trois se-

maines, on donne trois nouveaulés en 5 actes et en vers : L’Intrigue épislolaire par Fabre d’Eglantine, Jeun sans Terre, tragédie de Ducis et Jeux Calas par Chénier. — Jean sans Terre, n’a qu'un succès médiocre, racheté, l’année suivante, par Ofhella, imité de Shakespeare. — Opinion du public sur cette pièce. — Dans l’Intrique épislolaire, à côte de Dugazon, Talma joue le rôle du premier amoureux jeune. — Il joue encore dans l’Hérilière, le rôle d'un marquis, avec une verve comique achevée, — Réforme du costume poursuivie par Talma et affirmée, surtout à la représentation de Brulus, le 30 mai. Ses clieveux coupés à la Titus sont adoptés par la jeunesse; origine de la coiffure à la fifus. — Reprise, par les comediens dissidents, de Charles IX, le 3 septembre 4191. — Supériorité du thtâtre de la Nation dans la comédie. Le roi, après l'acceptation de la Constitution de 1191, demande une représentalion de La Gouvernante, qui a lieu le 26 septembre. Le roi, la reine, leurs enfants et Madame Elisabeth y sont accueillis avec enthousiasme. — Il en est de même à l'Opéra et à l'OpéraComique. — Elfets désastreux du mouvement révolutionnaire sur tous les théâlres, notamment l'Opéra, la Comédie-lialienne et le théâtre de la Nation, réduit aux emprunts pour se soutenir. — Fusion de ce theâtre avec la Comédie-ltalienne pour des représentations d'Athalie avec chœurs de Gossec. — Récits du Mereure et de Fleury, dans ses Mémoires, de 6 représentations, sur les deux théâtres successivement. — Heureux résultats pécuniaires. — Le 13 juillet, le théâtre de la Nation donne une tragédie de circonstauce, Washington ou la liberté du Nouveau-Monde, par Sau-

VIBANE MES Te cs Crihee pee pete arcs Y: = Mélanie, drame de La Harpe, composé ec imprimé des 1770, représenté seulement le 7 décembre 1791. Ses attaques contre les institutions religieuses, causes de ce retard. — Opinion, sur cette pièce, des ministres et de Voltaire. — A la représentation, succès médivere. — Au théâtre de la Nation, le Vieux célibataire, de Collin d'Harleville, le 24 février 1792. — Du même auteur, M. de Crau dans son petit castel, le 4 mars 1791. — Le nouveau théâtre de la rue Richelieu, représentant la Révolution, de plus en plus dans la faveur publique. — Il abaisse le prix des places. — Le 7 février 1792, à ce théâtre, Caius Gracchus, par Chénier. — Maximes républicaines acelamées et cris hostiles à la royauté. — Contraste entre la nature des pièces jouées sur les deux Théâtres-Francais. — Les Comédiens-Français font, le 2 mai, offre d'une somme de 4,300 livres à la patrie, se continuant pendant la durée de la guerre. — L'Assemblée nationale décerne par suite, le lendemain, une mention honorable aux Comédiens-Francais. — Sur avis de la Commune de Paris, la clôture des théêtres, à Pâques. est supprimée. — Texte de la lettre de Manuei, procureur de la commune. — Au théâtre de la Nation, le 4 mai, Lucrèce où Rome libre, tragédie par Arnault. — Passages semblant prédire la révolution du 40 août. — Baptiste cadet, créateur, avec grand suceës, du Sourd ou l'Auberge pleine, au théâtre Montansier, débute, le 5 mai, au théâtre de \> rue Richelieu. — Le 9 mai, reprise de Virginie,

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