Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRE

Pages.

tragédie de La Harpe. — Lettre explicative de l’auteur. — Reproduction du dénouement de cette tragédie. — Le 22 juillet, relâche au théâtre de la Nation, en raison de l'agitation causée par les enrôlements volontaires, — Le répertoire du théâtre de la Nation bien pâle à côté de celui jouë à la rue Richelieu. — Par suite accusation d’aristocratie. — Cependant il donne une représentation au bénéfice des victimes de la journée du 10 août. Pièces jouées le soir de ce jour. — Le 2 septembre effroi dans Paris causé par les massacres. — Relâche au théâtre dela Nation prolongé jusqu’au 20 septembre et au théâtre de la République jusqu’au 27. — Les amis des Comédiens-Français très compromettants. — Applaudissements royalistes accentués. — Acclamations démocratiques et républicaines, en réponse, dans l’autre théâtre de la rue Richelieu. — A celui de la Nation, dans toutes les pièces du vieux répertoire, les allusions royalistes relevées, surtout dans Didon et la Partie de Chasse d'Henri IV. — Par suite conflits bruyants entre les spectateurs. — Mais, après le 10 août, les manifestations royalistes sont frappées d'impuissance devant le mouvement révolutionnaire grandissant... ........ ee ee

DEUXIEME PARTIE.

, — Coup d'œil sur l’état social au début de la période du terrorisme. — L'Ami des lois, comédie par Laya, sa nature, sa tendance. Première représentation au théâtre de la Nation le 2 janvier 1793. — Affluence et enthousiasme du public. — Rôie important du théâtre en 1793 et 1794. — Comparaison entre la situation politique et certaines pièces romanesques et sentimentales. — Ca/herine ou la Belle fermière, comédie pastorale, par Me Candeille, jouée par elle au théâtre de la République, pendant toute la durée de la Terreur ; succès de pièce et d’actrice. — Portrait de celle-ci. La Matinée d'une jolie femme, au théâtre de la Nation, par Vigée. Autres pièces sentimentales jouées au même théâtre, pendant toute la durée de la Terreur. — Les Femmes, le Conciliateur eu l’homme aimable, comédies er cinq actes, en vers par Demoustier; citations diverses. — Une lettre de Mlle Contat contenant son appréciation sur Les Femmes. — Contraste entre ces pièces idylliques et la guillotine en permanence. — La poésie pastorale florissante surtout aux époques de troubles et de guerre civile. — Exemples cités. — Analyse de l'Ami des lois et citations. — Première apparition, à la scène, d'une critique des utopies Socialistes et communistes à leurorigine. — Rapprochement avec les pièces satiriques

de la deuxième République sur le même sujet. — Chronique élogieuse sur l’Ami des lois, dans la Gazette natiouale. — Envoi par Laya de sa pièce à la Convention nationale. — Discussions animées à cette assemblée sur le caractère de cette comédie. — Renvoi des propositions au comité d'instruction publique. — Séance de la Commune de Paris, du 11 janvier 1193. — Vives attaques contre l'Amé des lois. — Débats prolongés. — Arrèlé ordonnant

la suspension des représentations. — Conilits entre les décisions de la Convention et les arrêtés de la Commune de Paris. — L'arrêté du conseil général de 11 janvier soulève des tempêtes au théâtre. -— Récit de Fleury. — Investissement du théâtre par les troupes et l'artillerie. — Santerre baffouë et injurié par les spectateurs. — Séance de la Convention du 12 janvier, lettre de Laya. — Discussion animée. — Adoption d’un ordre du jour au- "