Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRES

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torisant la représentation. — Enthousiasme du public, à la nouvelle de cet ordre du jour, à la Comédie-Francaise. — Diverses séances de la Convention et de la Commune de Paris consacrées à l'Ami des lois. — Polémique ardente. — Arrêté du conseil général blämant les comédiens. — Réponse justificative de ceux-ci par la voie d’un placard affiché à 2,000 exemplaires. — Conilit de plus en plus accentué entre les deux assemblées. — Nouveaux troubles au théâtre. — Santerre et ses officiers de nouveau insultés et expulsés de la salle. — Lecture de l’Ami des lois sur ia scène par plusieurs spectateurs. — A la Convention, le 16 janvier, nouveaux débatsirritants. — Vote d'un ordre du jour favorable à la continuation des représentations. — Nouveaux troubles au théâtre le 20 janvier. —-Le 4 février, refus des comédiens de jouer la pièce. — Décret de la Commune, à la date du 30 mars 4793, interdisant définitivement l'Ami des lois. — Parallèle entre les séances de la Convention relatives à l'Ami des lois et la séance de la Chambre des députés du 29 janvier 1891, où se discute l'interdiction de Thermidor, drame par Victorien Sardou. — Points de ressemblance. — Motions identiques. — Détails sur la nature et les résultats des représentations théâtrales dans Paris le 21 janvier 1793, jour de l'exécution du roi...... D orne Ur 0 IL. — Olympe de Gouges. — Ses relations étroites et suivies avec le théâtre de la Nation et le théâtre de la République. — Sa naissance mystérieuse. — Son mariage. — Son veuvage. — Sa vie dissipée à Paris. — Elle devient auteur dramatique vers trente ans. — Sa comédie, l'Esclavage des Nègres ou l'heureux Naufrage, jouée au Théâtre-Français le 28 décembre 1789, tombe à plat. — Elle avait dédié sa pièce à Mirabeau. — Réponse du grand orateur, reproduite dans la préface de l'Ombre de Mirabeau aut Champs-Elysées, par O. de Gouges, pièce jouée par ies Comédiensitaliens, quinze jours après le décès de Mirabeau. — Une trentaine de pièces présentées par elle au comité de la Comédie-Française sont toutes refusées, malyré les présents, qu'elle énumère, comme offerts à l'acteur Molé. —Sonirritation, et par suite étrange provocation en duel à l'acteur Fieury. — Mémoire contre les Comédiens-Français, en raison de leur refus de jouer ses pièces, adressé par elle aux représentants de la Nation. — Son opinion personnelle sur sa valeur et ses mérites. — La conquête de la Belgique par Dumouriez lui inspire une pièce militaire : Le Général Dumouriez à Bruxelles ou les Virandiers, jouée le 23 janvier 4793, au théâtre de la République. — Représentation tumultueuse. — Incidents, chute complète. — Réecriminations à ce sujet contre les acteurs du théâtre de la République. — Dans une lettre insérée au Moniteur, le 47 décembre 4792, elle avait offert de défendre le roi devant la Convention. — Altaques vio= lentes contre Robespierre. — Son pamphlet: Pronostic sur Maximilien Robespierre par un animal amphibie. — Curieux détails. Provocation singulière à ce dernier, — Sa mise en accusalion sur ordre de Robespierre. — Sa pièce sur Dumouriez incriminée. Belie réponse à ses juges. — Condamnée à mort, elle invoque une prétendue grossesse. — Ses paroles sur Péchafaud. — Son execution, le 43 brumaire (3novembre 1793), à l’âge de trenfe-huit ans. — Opinion de Michelet sur O. de Gouges.....,....... de LI. — Fénelonou les Religieuses de Cambray, par M.-J. Chénier, tragédie jouée au théâtre de la République, le 9 février 1793. Thèse contre les couvents, les vœux monastiques et le luxe des grands dignitaires du clergé; citations. — Robert, chef de brigands, par Lamartellière, jouée le 3 avril 1793 au théâtre de la République.

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