Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
Il. — Travaux des prisonniers de guerre défendus par les règles et les lois.
« Mon groupe n'a pas travaillé dans la zone de feu (au Cevedale), mais d’autres groupes l’ont fait. Des prisonniers serbes ef russes ont élé tués par les obus. Nous devions transporter les obus et réparer les routes. » — Bosinar Mranexovrren, de Skoplié, 24 ans, soldat serbe recruté par les Bulgares dans leur 11° régiment d’infanterie. € Pendarit mon voyage à Vienne j'ai remarqué qu’à gauche de la ligne du chemin de fer, entre Karlovtzi et Novisad, les Autrichiens étaient en train de construire un ouvrage de fortification. L'ouvrage est placé à une cinquantaine de mètres de la ligne, exactement à l’endroit où, après un assez long trajet dans la plaine, on arrive devant une petite colline boisée. J’ai bien vu que l'ouvrage était construit par des prisonniers russes. » — Dr. A. Armanasranis, de nationalité grecque, médecin de l'arrondissement de Gratchanitza (Serbie). Déposition faite au Ministère de l'Intérieur serbe le 3 août 4917.
© De Boldagassan je fus envoyé au front du Tyrol. Là je fus employé avec d’autres prisonniers au transport des munifions ou de charpentes pour les baraquements. Je suis resté pendant {1 mois dans les localités du front qui s’appellent Tovdimalai, Cevedale, Cerninévine, Longe-Lang. J'ai été transféré ensuite à Bozen, puis aux