Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

positions de Sulden. Je fus employé au transport de munitions d'infanterie et d'artillerie, aux installations électriques et à l'aménagement des baraques. » Minoié Jivanoviren, agriculteur de Bojidarevtzi, 29 ans, du T° régiment d'infanterie serbe. Évadé d'Autriche et entendu devant la commission serbe à (Genève le 3 août 1917.

« Je suis resté à Bozen pendant un an, puis je fus envoyé aux positions de Sulden. Sur ces posilions on nous obligeait à transporter les fils de fer, les canons et tout autre matériel ainsi que les munitions. Nous travaillions dans la zone du feu de l'artillerie italienne. Un très grand nombre de nos prisonniers ont été lués par les obus italiens. » — Krsra Snuren, électricien de Belgrade, 28 ans, soldat du génie. Déposition faite à Genève devant la commission serbe le 3 août 1917.

« À ce moment j'ai été envoyé avec 500 camarades à Bozen (et à Sulden), où on nous a employés à tous Îles travaux les plus difficiles. Un grand nombre de nos soldats ont été occupés à creuser des tranchées, à déplacer les canons et à transporter les munitions sur les positions. Tout cela se faisait dans la zone du feu et beaucoup de nos soldats y ont été tués. » — Vérizar Branicoyircn, percepteur de Ganitza, sous-lieutenant au 9% régiment d'infanterie serbe. Déposition faite à Genève devant la commission serbe le 3 août 1917.

« Enfin on m'envoya au village de Sulden au point de rencontre des frontières italo-austro-suisse. Là les Autrichiens nous ont employés tout simplement comme leurs soldats. Ils nous obligeaient à transporter

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