Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
traité à l'hôpital. Les blessés étaient nourris aux frais de l’hôpital. Les Bulgares ne donnaient rien. Des ofliciers bulgares venaient pour faire le tour de l'hôpital.» = Naounx Sravrevrren, 65 ans, de Bitol] ; déposition confirmée par Vicroria Asparr, 42 ans, femme du médecin.
« Le témoin, femme du médecin, qui traitait les blessés serbes à l'hôpital grec, ne sait pas ce qu'on à fait dans les autres hôpitaux. Son mari pouvait librement exercer sa profession, en civil, pendant l’occupation bul-
gare (il fut finalement déporté par les Bulgares). » VrororrA Aspart, 42 ans.
« Soixante blessés serbes ont été envoyés de l'hôpital militaire à l'hôpital grec. Les malades furent soignés, du 11 décembre 1915 au 13 février 1916. Après guérison ils
-ont été remis aux autorités bulgares. Pendant leur séjour
à l'hôpital, deux médecins militaires bulgares sont venus deux ou trois fois pour l'inspecter. Il y avait aussi un général bulgare qui, en faisant une visite à l'hôpital, a dit à propos des blessés serbes : « Pourquoi mettezvous ces lépreux ici? Cet hôpital est fait pour des officiers. Nous allons les mettre sur des brancards et les évacuer ». Sur l'intervention du directeur et des médecins, on les a laissés à l'hôpital. Les autorités bulgares fournissaient le pain, la viande et les légumes pour les blessés. » — D. Mriuaez Niriasra, #9 ans, directeur de l'hôpital grec de Bitol].
Les témoins ne mentionnent qu'un massacre de prisonniers dans les territoirés actuellement libérés, celui de Gradechnitza. 21 soldats serbes prisonniers y furent lichement assassinés par les Bulgares aidés par les
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