Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

« Le peu de soldats serbes restés dans le pays ont été presque tous tués. Pour l'exécution de ces assassinats on avait désigné des Albanais de Skoplié et de la frontière monténégrine. Les Serbes prisonniers étaient tués par les Albanais, probablement sur ordre des Bulgares, pendant le transport d'un endroit à un autre. Les officiers faits prisonniers à Prizren furent conduits les bras liés. La majorité des témoins déclare que nos prisonniers de 1915 ont obtenu 20 jours de congé pour aller chez eux et, ces temps derniers, beaucoup ont élé définitivement relâchés. » — Rapport du Wnistère de l'Intérieur serbe.

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« Dans le parc (à Ochrida) se trouvaient nos prisonniers. Parmi eux il y avait beaucoup de malades. Les soldats bulgares, en voyant qu'ils avaient des souliers neufs, les attaquèrent pour les leur prendre. Il y eut des scènes d'une telle sauvagerie que la femme d’Andjelko Georgevitch en devint folle. Son état ne fit qu'empirer quand elle apprit que tous ces prisonniers avaient été tués sur la route de Bitolj. Le plus grand nombre d’entre eux avaient été massacrés près du village de Ramné. Les Bulgares en ont tué 500 dans les environs d’Ochrida. Les Bulgares ont déclaré qu'ils les tuaient parce qu'ils ne se sont pas rendus assez tôt et parce que eux, Bu gares, n'avaient pas de quoi les nourrir. » — Coumissame DU GOUVERNEMENT, n° 348, du 20 août 1917

« Le soldat Vécnur Jvanoviren, de la batterie de tranchées de la division de la Drina, né au village de Sinochevitch, arrondissement de Potzérié, département de Podrinié, âgé de 25 ans, célibataire, a déclaré qu'il se trouvait le 42 septembre 1916 avec son commandant de batterie, feu Vladimir Yovanoviteh, commandant d’ar-