Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
pont. » — Anronios Paparonanou, de Golem Bojalouk, 38 ans, sergent du 29° régiment d'infanterie bulgare.
« Le commandant du #%3° régiment, le colonel Braikoff, a dit aux soldats à Philipopoli lors de la concentration, de ne pas tuer seulement les prisonniers, mais même les enfants dans le ventre de leur mère et de massacrer tous les ennemis de la Bulgarie. ) — ATrHaAnasE Taowas Saxinis, 40 ans, de Gorni Vodena, du 43° régiment d'infanterie bulgare.
« Le témoin a vu des soldats bulgares tuer avec la baïonnette les prisonniers et aussi des enfants de 15 à 16 ans. Le commandant de sa compagnie, le capitaine Raiïkoff, a ordonné à ses soldats de n’épargner personne et cela selon l’ordre du commandant du bataillon Drensky. Les enfants furent tués à Vrania. » — Jomanis Moxrcuaxis, 35 ans, de Golem Bojalouk, du 29° régiment d'infanterie bulgare, 15° compagnie.
Ces témoignages grecs confirment pleinement ce qu'ont dit les témoins serbes et bulgares. A relever la distinction que fait ce lieutenant-colonel Yonkoff entre prisonniers franco-anglais et serbes. Les premiers devront être tués, parce qu'ils n’ont rien à chercher dans les Balkans! Et les Allemands et les Austro-Hon- grois, que font-ils donc dans les Balkans?
Il résulte aussi nettement de ces témoignages que, dans beaucoup de régiments, l’ordre a été réellement donné de ne point faire de prisonniers. Mais quelques chefs bulgares vont encore plus loin. Bounardjieff et Grigoroff commandent à leurs soldats de tuer tous les Serbes, de violer les femmes, etc. et les menacent de punition s'ils se comportent avec la population suivant