Les Cahiers des curés : étude historique d'après les brochures, les cahiers imprimés et les procès-verbaux manuscrits

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une « communication fréquente entre les premiers et les seconds pasteurs », les évêques et les curés, et « ne pourraient qu'établir l'union entre eux.» Le « Synode national ajoute--on à Montargis (1), «auquel assisteront des curés et des docteurs choisis par les diocèses, représentera, pour ainsi dire, les États de la religion... Il y sera statué sur les mariages mixtes entre les catholiques et les non-catholiques; il y sera discuté et délibéré, sans blesser le respect dû au Souverain Pontife auquel le clergé de France sera toujours sincèrement et fidèlement attaché, s’il convient de fixer les degrés nécessaires de parenté et d’affinité,... de restreindre le nombre des fêtes,... de détruire des communautés religieuses ct, en ce Cas, quel emploi on ferait de leurs biens, et généralement tous autres objets qui tiennent à l’ordre ecclésiastique. »

Le plus souvent est proposée la tenue périodique des assemblées diocésaines, des conciles provinciaux et nationaux sur le plan proposé pour les assemblées municipales, provinciales et nationales. Les curés entendent y députer de la même façon qu'ils ont été appelés à députer aux États Généraux. [l n'y a division que sur la date. Les uns veulent les synodes tous les ans, les conciles provinciaux tous les deux ou cinq ans, le Concile national chaque cinquième, dixième, vingtième, vingt-cinquième ou trentième année (2).

Fréquemment il est demandé que la réouverture du Goncile ait lieu « au plus tard un an après la clôture des États Généraux; » (3) que le Concile national se tienne « toutes les fois que le besoin de l'Église gallicane pourrait l'exiger,

(4) Arch. part. IV, AT.

(2) Quercy, 4. P. V, 405; Rodez, V, 551; Mont-de-Marsan, 1V, 32; Orange, 111, 226; Libourne, VII, 503; Le Mans, I, 637 ; Mâcon, II, 621 ; Castres, II, 563; Aval, II, 137 ; etc.

(4) Bordeaux; 4, P, 11, 392,