Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives
CONCLUSION
On vient de voir la suite des complots militaires non pas lentés (il n'y eut qu’un seul commencement d'exécution), mais formés contre la Restauration pendant plusieurs années : ceux de Paris en 1820, de Belfort en 1821, de Saumur en 1822, de la Bidassoa en 1823.
Ils réunissaient des officiers de l'ancienne armée et des soldats de la nouvelle; les uns qui avaient à se plaindre de la monarchie restaurée, les autres qui croyaient mériter du parti libéral; les uns et les autres conduits par les chefs du libéralisme, Lafayette et d'Argenson, dominés eux-mêmes par les gloires militaires de l’Empire, et forcés de recourir contre les Bourbons aux souvenirs de Napoléon.
Ces complots n'ont pas abouti. Ils pouvaient amener la guerre civile. Ils n'ont fait qu'attirer sur quelques-uns des conspirateurs des rigueurs dont
l'excès a retourné l'opinion. Aujourd’hui, c'est la