Les fêtes et les chants de la révolution française

QUATRE-VINGT-DOUZE. 87

21 fut un cheval de renom (bis) : Celui des quatre fils Aymon (bis). Pourquoi Pantiquité L’a-t-elle tant vanté? C’est qu’il portait des frères! Soyons unis, Soyons unis, C’est qu’il portait des frères! Soyons unis, Mes amis.

Dans le joli mois des amours (bis) Quel signe préside aux beaux jours (bis)? Almanachs vieux, nouveaux, Vous diront : les Gémeaux, C'est-à-dire les frères; Soyons unis, SOYONS unis, C'est-à-dire les frères; Soyons unis, Mes amis.

Deux frères, fils de Jupiter (bis) L'un pour Pautre allaient en enfer (bis). Envions tous le sort De Pollux et Castor, Et mourons pour nos frères; Soyons unis, Soyons unis. Et mourons pour nos frères; Soyons unis, Mes amis.

Par le citoyen FLoRIAN.

Un jour, il y a peu d'années, M. Jean Jaurès, à la fin d’un banquet, entonna de sa voix d’airain le couplet : « Que faut-il au républicain », dont, sans contredit, le tour est excellent. Lorsque ensuite il eut à subir le reproche attendu d’avoir chanté la Carmagnole, il ne manqua pas de répondre d’un air triomphant : « La Carmagnole est de Florian! » C'était peut-être un peu jouer sur les mots. Il est bien vrai que notre éloquent contemporain, s'étant, à l'exemple de plusieurs politiques de la Révolution, improvisé chanteur, avait chanté des vers de Florian sur l’air de la Carmagnole : mais s’en-