Les fêtes et les chants de la révolution française

APPENDICE, 267

et cela dès la première heure, dans l’œuvre musicale de la fondation du Conservatoire.

Soit dit en passant, et une fois pour toutes, les observations précédentes tendent à établir que, si utiles que soient les documents administratifs, non seulementils ne suffisent pas à constituer toute l’histoire, mais parfois leur rigueur même n'arrive qu'à fausser la réalité des faits.

Aussi devons-nous nous garder de rejeter comme absolument sans valeur certains autres témoignages qui, moins précis, ont peut-être la qualité de donner des faits une impression plus vivante, par exemple ceux de Zimmermann, Pontécoulant, d'Ortigue, qui nous montrent, dans la musique de la garde nationale, la batterie (parties de cymbales et triangle) ayant pour exécutants des artistes tels que Catel, Méhul et Cherubini.

CHAPITRE II. — La Fête de la Fédération.

Sources principales : Descriplion fidèle de tout ce qui a précédé, accompagné et suivi la cérémonie de la Confédération nationale du 14 juillet 1790. — Confédération nationale, ou récit exact et circonstancié de tout ce qui s’est passé à Paris le 14 juillet 1790, à la Fédération. — Cérémonial de la Confédération française fixée par la ville de Paris pour le 14 juillet 1790. — Confédération nationale, ou description de ce qui a précédé, accompagné et suivi cette auguste cérémonie. — Le lendemain de la Confédération nationale. — La Joyeuse semaine, comple rendu monarchisle de la fête de la Fédération. — Le Véritable Ami de la Reine, ou Journal des Dames, par une Société de Ciloyennes. — Moniteur. — Journal de Paris. — Chronique de Paris. — Révolutions de Paris. Courrier des LXXXII départements.

Sur le temps qu'il fit à la fête de la Fédération :

Il n’est pas probable qu'on ait vu souvent un mois de juillet aussi mauvais que celui de 1790. D’après les bulletins météorologiques du Journal de Paris, il n’y eut pas un