Les Vendéens à Saumur : (9-24 juin 1793)

4 LES VENDÉENS À SAUMUR

réunis en Conseil général. » (A Saumur, de l'imprimerie de D. M. Degouy, imprimeur du Roi) (1).

Le vendredi 14 Juin, une proclamation des chefs vendéens nomme les trente-six membres du Conseil provisoire d'administralion de la ville de Saumur : Desmé du Buisson, qui fut élu président, Blondé de Boegneux, qui devint vice-président, Brosseau, qui fut nommé secrélaire, Baudry fils, Boislève, Chasles, Jean-Gabriel Chol de Torpanne, Clément, H. Cochon, Coutelet, Dalennes de Faye, Claude Dufour de Chanteloup, Michel-Henri Gibert, ex-substitut du procureur-syndic du district de Saumur, Gueniveau, Guillon de la Fresnaye. Laumônier, Joseph Ledoyen de Clesne, Moüard, Sauzay, L.-A. Sébille, oncle de Gibert, Soudromarais, Tardif, ete. (2).

Le samedi 15 Juin, élection du nouveau commandant de la paroisse. de la Salle et Chapelle-Aubry Get Aujourd’hui 15 Juin 1793, nous, Jean Dupin, Jacques Foucquet, François Boidron, Etienne Poivert, Louis Auberon, Pierre Guibert, Jacques Guibert, François Réthoré, Pierre Pineau, René Lefort, Jacques Subileau, Jacques Réthoré, Joseph Pasquier, Jean Réthoré, Pierre Baranger, Pierre Truffet, René Gallard, Jean Maurille, Jean Poirier, Pierre Ernoul, Jean Boidron, Sébastien Besnard, Jean Fonteneau et François Guiet, tous habitants des paroisses de la Sale et Chapelle-Aubry, sommes assemblés à l'effet de nommerentre nousun commandant de la paroisse, au lieu et place de Louis Cholet, blessé à l'affaire qui a eu lieu

(4) Monsieur l'imprimeur imprimera, dès cetiinstant, toute autre affaire cessante, la présenté proclamation. — De Laugrenière, général dans l'armée chrétienne, Desessarts, commandant.

Ordre à M. de Gouy, imprimeur, de fournir de suite les proclamations relatives au pillage, sous peine d'èlre emprisonné, — A Saumur, ce 44 Juin 1793. — Desessartis.

Je prie M. de Gouy de remettre au porteur une centaine d'exemplaires aux Français. À Saumur, ce 15 de Juin 1793. — De la Ville de Buuge.

(2) Le 10 Juillet 1793, les représentants du peuple traduisirent la pluparl d'entre eux devant le tribunal révolutionnaire de Paris, mais ils furent remis en liberté, le 24 Septembre 1794, parle Comité de Sûreté Générale.

(3) Cette curieuse pièce est donnée par M. Port, dans sa Légende de Cathelineau.