Lettres et mémoires
ANUS & lui arrachoit fon plus précieux efpoit ; s’en plaint à fes Magifirats , en ces termes : « L’er> reur d’un moment nous à privés d’un bien # que nous efpérions ; la réflexion le remettra # dans nos mains ; en attendant > nOS cœurs # feront calmes ; la paix publique, dont nous » Jouiflons, ne fera point troublée ; & le * repos de nous tous fera facré ». * Eft- ce là le langage de la violence à Tandis que les Citoyens mettoient ainfi en évidence le fyflême de modération qui les carattérifa toujours, ceux qui les calomnioient > à Verfailles, perfévéroient dans leurs manœuvres, & les LL. Cantons de Zurich & de Berne, Co- garans de notre Conflitution é furent invités, par la France > à fe joindre à Elle , pour envoyer une Médiation à Geneve. La Lettre qu'ils reçurent étoit le fruit des informations les plus faufles , & la Cour Y manifefloit les préventions les plus fatales, À lun des deux partis » qu’elle vouloit forcer à recevoir une Intervention amiable, Nous touchons à une Epoque bien intéreffante pour la République. Après un Examen lent & impartial, les Sages Magiftrats des deux
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* Défenfe apologétique des Citoyens & Bourgeois Keprélentans. A 3