Lettres sur la révolution française : par J. Gorani, citoyen français, à son ami Ch. Pougens

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tament victorieuses qu'elles pui-sent ètre, sont toujours ruineuses pour une nation, et toujours. des sources de richesses et de despotisme pour les rois et pour leurs. ministres, à moins qu’il n'en résulte le renversement de leurs trônes.

Dans ces circonstances critiques, Sire, voici les meilleurs conseils. qu'on puisse vaus donner: Evitez la guerre-contremmens: demandez vousmême à vos peuples une révision de la constitution Britannique, et donnez leur une come plètie représentation libre dans un, nouveau parlement dont ils éliront tous les membres. Si vous suivez ces conseils, vous assurerez votre couronne, qui ést maintenant fort chancelante, et vous acquérerez la puissance solide que donne l'estime d’une natien.

Si vous rejettezces conseils, Sire, la révolution se fera malgré vous dans vos Etats. Sion en doit juger par le sang qui a coulé dans vos provinces pendant ses révolutions, et qui fue mille fois plus abondant que celui qui a été répandu en: Ærance depuis trois ans, la révolu=