Lettres sur la révolution française : par J. Gorani, citoyen français, à son ami Ch. Pougens

STATHOUDER

HO LL ANDE,

\ Par J.Goranr, Citoyen Français, etc.

Moxseicreur,

Dans l'ivresse du despotisme, les ministres des principaux tyrans de l'Europe nous ont dénoncés à leurs esclaves comme des hommes plus sanguinaires, plus cupides que des pirates et des filibustiers. Pour.le prouver, il nous attribuent leurs propres crimes, Îeur système réfléchi d’injustices er de brigandages : ils nous accusent d'avoir emprunté le langage séduisant dés droits de l'homme et de la philantropie, pour égarer les peuples, pour les disposer en faveur de nos légions qui, sous prétexte, disentils, de délivrer les opprimés du joug de leurs despotes et de celui. des castes privilégiées, leur portent des chaînes nouvelles et plus pesantes

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