Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le Capitaine DENIS

Saint-Cloud, 29 août 1806. Au-Général Dejean,

On m'’assure qu’un nommé Denis, capitaine, jouissant d’une pension de retraite de 1,500 franes, demeurant à Paris, rue du Martrois, vit d’une manière honteuse et propre à déshonorer l’habit militaire. Envoyez-le dans une petite ville de province où il vive avec sa pension en honnête homme. — NAPOLÉON.

(Correspondance de Napoléon I”, t. XIII, p. 140.)

Le Colonel DESPRÉS

V. le général Bigarré.

Le Colonel DOUENCE

Le colonel Douence, commandant les parcs, était devenu borgne, parce qu'ayant regardé, à travers le trou d’une serrure, deux demoiselles qui s’habillaient, l’une d’elles poussa à travers ce trou une aiguille à tricoter et lui creva l'œil.

(Général THrégaurr, Mémoires, t. IV, p. 202, note.)

Le Colonel DROUIN

Le colonel Drouin, premier aide de camp du général Masséna pendant le blocus de Gênes, et avec lequel j'étais lié, arriva à Rochefort et me supplia de le faire attacher à l'expédition. Je mis le plus grand zèle à