Mémoires du général Baron Roch Godart (1792-1815)

202 MÉMOIRES DU GÉNÉRAL GODART

cune apparence d’hostilités. Cependant les rapports s’accordaient à dire qu’elles étaient recommencées en Silésie '; que les empereurs d'Autriche, de Russie, et le roi de Prusse étaient à Prague?, et que leur grande armée, composée de troupes russes et autrichiennes, voyageait en Bohème, avait déjà passé l’Elbe et marchait sur Tœplitz, ville à cinq lieues de Péterswalda.

Dans la journée du 21, les habitants de Hollendorf me firent clairement apercevoir, par l’enlèvement de leurs effets, que je netarderais pas à être attaqué. C'était un pronostic certain, quoique, d’ailleurs, je n’eusse pas encore eu le moindre indice d’aucune hostilitéz.

* Blücher, contre les conventions et le droit des gens, s'était mis en mouvement le 15, et avait attaqué le 16.

? Les deux empereurs y furent le 15; Moreau y arriva le 16, et le roi de Prusse le 17.

* Ce jour-là, Gouvion Saint-Cyr écrivait qu'il pouvait être attaqué dans une heure, et qu'il le serait certainement le lendemain.