Mémoires du général Baron Roch Godart (1792-1815)

204 MÉMOIRES DU GÉNÉRAL GODART

que l’ennemi paraissait en force sur ma droite‘, et qu'il débouchait également, de Péterswalda, en face de moi. Sur-le-champ, je fis prendre les armes, je montai à cheval et me portai à mes postes de droite qui étaient déjà

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attaqués. Je ne tardai point à m’apercevoir que c'était une attaque réelle, et que l’ennemi voulait me déposter. J'ordonnai à un officier supérieur, commandant les postes de droite, de tenir le plus longtemps qu’il serait possible et de se retirer ensuite dans le bois indiqué par mon instruction. Je me rendis au camp principal où, ayant vu que l'ennemi s’avançait en différentes colonnes, je fis tirer plusieurs coups de canon à boulet et à mi-

‘C'était l'avant-garde de Wittgenstein : 4,000 fantassins, un régiment de cavalerie et six canons.

La grande armée des alliés débouchait à ce moment par tous les défilés de l'Erz Gebirge, en quatre colonnes : Wittgenstein sur la chaussée de Pirna, le Prussien Kleist par Tœplitz et Altenberg, les

deux autres par Dippoldswalda et Freyberg. Mais l'attaque la plus violente était dirigée contre la 43° division.