Mémoires du général Baron Roch Godart (1792-1815)
SUR LE GÉNÉRAL GODART xxI lier de Saint-Louis, il avait été, en 1789, élu colonel de la garde nationale de Saint-Servan.
Un de ses fils, Jean-Auguste, témoin au mariage de sa nièce, était capitaine de frégate depuis le 19 fructidor an V (3 septembre 1797), et fut lui-mème père d'un capitaine de vaisseau. Par sa mère Hélène Dubois, M Godart appartenait à une autre famille de ces marins, guerriers sur les mers, commerçants dans leurs magasins, et châtelains dans quelqu'une des résidences dispersées dans le Clos-Poulet et sur les riants rivages de la Rance.
Des quatre enfants nés de ce mariage, l'ainé naquit le 11 pluviôse an X (30 janvier 1802) à Saint-Servan, où se trouvait à ce moment son père, et deux, les seuls qui survécurent à leur père, un fils et une fille, naquirent à Carcassonne, dans le carré de Montbel, section de la Fraternité : le fils, le 28 frimaire an XI (19 décembre 1802); la fille, le 6 nivôse an XII (27 décembre 1803), quand la demi-brigade de leur père était tout entière réunie au camp de Bayonne depuis plus d’un mois.
L'oubli de ce qui lui est personnel va jusqu'à l'omission des distinctions militaires qui lui ont été décernées. Une carabine d'honneur avait récompensé sa conduite devant Dunkerque. Plus tard, quand il parle de six armes d'honneur qu'il distribua dans son régiment, il ne dit pas qu'à la même. époque il fut fait (21 frimaire an XII, 11 décembre 1803) chevalier