Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

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280 - ‘NOTES DE POLICE

préfet, il ne se présenta point devant ce fonctionnaire, et repartit sans avoir exercé aucun acte de son ministère, mais en laissant dans ce canton une femme nommée Granée, qu'il avait, paraît-il, chargée de ses pouvoirs, et dont les manœuvres donnèrent lieu à des mesures de répression.

Mériel-Bucy était un homme ardent, opiniâtre ; les « déférences » et les représentations de l’évêque du Mans ne purent le ramener à des sentiments plus raisonnables. Il adressa au roi un mémoire dans lequel il se plaignait qu’on prohibât les réunions organisées par lui. Il y parlait des persécutions, des vexations exercées envers les bons royalistes, sous prétexte de religion, Au mois d'octobre 1817, il reparut dans l’arrondissement de Mayenne, et y dit la messe dans une maison particulière. Renvoyé de ce département, il retourna dans la Sarthe et s’y livra aux plus violentes déclamations. Il ne craignait pas de dire publiquement que le roi et le pape étaient des hérétiques, des schismatiques et des impies. Appelé à comparaître au tribunal correctionnel du Mans, soit pour ces propos séditieux, soit pour avoir célébré les offices dans une