Oeuvres politiques de Fabre d'Églantine

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SUR UNE PÉTITION DE LA COMMUNE DE PARIS

(8 août 4792)

Le 3 août 4792, une députation de la Commune de Paris se présenta à la barre de l’Assemblée législative pour donner lecture d’ane pétition tendant à la déchéance de Louis XVI. La séance ayant été levée avant que toute Ja députation de Paris eût été introduite, cet incident souleva, le soir du même jour, à la Société des Jacobins, une discussion, au cours de laquelle, après Pépin et Thuriot, Fabre d’Eglantine prit la parole en ces termes :

Les deux préopinants ont raison. Il est certain que, comme M. Pepin l’a dit, les honneurs de la séance ayant été accordés au maire de Paris‘ et aux commissaires qui l’accompagnaient, la séance a été levée avec scandale; mais je suis d'avis, avec M. Thuriot, qu'il . faut laisser tomber ces petites marques de dépit qui: prouvent que l’on sent toute sa faiblesse. Je seulement que la finesse du président * #

1. Pétion. | 2. Laffon-Ladebat.