Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

Moi

tout semble indiquer qu'il croit m'avoir écrasé par ses écrits publiés dans le Vorwærts.

Pourtant, hélas, je suis encore vivant. Lar ce que M. Rizoff a pu dire contre moi, n’apporte rien de nouveau ni d'étonnant (quoique dans son article M. Rizoff exprime triomphalement qu’il pense le contraire). Ce que M. Rizoff a exposé, ce sont les raisons fanées et usées de la propagande bulgare, par-dessus lesquelles tout homme bien au courant de la question passe avec un sourire de compassion, Pour dissiper en même temps et immédiatement une erreur de Rizoff, je veux constater: que j'ai été en Macédoine et plus d'une fois, que je connais l’histoire de ce pays et la littérature qui s'y rapporte ét que je sais en outre suffisamment les langues yougoslaves. Bien que M. Rizoff ne veuille plus me considérer comme un homme intelligent et honnête — ce qui semble résulter de ses propres paroles, — je pourrai du moins me consoler par la conviction que ma cause est meilleure que la sienne.

Car Rizoff ne se montre pas très. fort lorsqu'il se

livre à des jeux puérils comme le suivant :

Le fait historique que les rois serbes, pendant le règne serbe en Macédoine, ont porté le titre de roi des Serbes et des Bulgares, il l'emploie comme preuve que les rois serbes eux-mêmes ont considéré leurs sujets macédomens comme Bulgares. Rizoff sait probablement lui-même que lorsque Stéphane Douchane a ceint, en 1346, à Uskub, la couronne de tsar des Serbes, des Grecs et des Bulgares, il tenait dans ses mains non seulement la Macédoine, mais aussi de grandes parties de la Bulgarie actuelle.