Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

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Ils pourraient de même, sous Finfluence des éléments éducateurs religieux et économiques, devenir des Petits-Russiens, des Grands-Russiens où des Polonais. Leur langue est un métal vierge qui acquerra facilement la forme du moule dans lequel on le coulera. Néanmoins, le moule doit être fait d’un métal analogue » (1912).

Pourquoi M. Rizoff passe-t-il si obstinément sous silence tous les linguistes et ethnologues qui se sont occupés de la question macédonienne après 1877? Pourquoi lui est-il impossible de citer ne füt-ce qu'un seul savant impartial que l’on pût prendre au sérieux et qui pourrait servir efficacement à prouver le caractère purement bulgare de la Macédoine ?

M. Rizoff a laissé partir de son arc encore une autre flèche, et il est naturel que cette flèche se soit retournée contre l’archer lui-même. La question de la nationalité des Bulgares en Macédoine à été réglée par le plébiscite. Cette affirmation rappelle très gentiment le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, seulement ceci aussi a plus d’un tranchant. Lorsque les Turcs, venant d'Asie, ont pénétré en Europe et subjugué la péninsule balkanique, leurs autocrates ont conclu avec les autocrates de l'église grecque un accord tacite pour asservir et exploiter les raïas slaves. Durant des siècles, les Slaves balkaniques ont été écorchés et tondus soit par les collaborateurs spirituels du patriarche œcuménique, soit par les collaborateurs temporels du padichah. La population slave pressurée et subjuguée, a chargé de toute sa haine er même temps les pachas et les popes orthodoxes, dont la conduite a manqué d'autant plus de retenue, qu’au