Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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triompkes, qui sembloient déjà ne pouvoir être surpassés. L'Empereur réclamoit alors des autres un bienfait qu’il devoit bientôt accorder luimême. De retour une seconde fois après de nouveaux dangers et de nouveaux succès, donner un code civil, est toujours sa plus active pensée : nommer une commission pour le préparer, fut un des premiers actes du gouvernement consulaire. Toutes ces lois que Îles passions avoient commandées au milieu de nos orages révolutionnaires, disparurent enfin; et à leur place, s’élevar un monument qui embrasse également toutes les parties de [a législation civile, et qui réunit, dans un ensemble plus régulier et plus parfait, ces portions isolées et si souvent diverses dont notre ancien droit se composoit. Les lois n’ont pas été seulement rangées dans un ordre meïlleur ; elles sont devenues plus équitables, plus égales pour tous. Des écoles ont été formées pour leur enseignement; de nombreux élèves y reçoivent d’utiles leçons.

Ainsi s’est préparé le moyen de rendre à {a France son ancienne gloire, sous un autre rapport. Quel pays, en Europe, eut de plus grands jurisconsultes, de plus grands magistrats? N'est-ce pas un François que tous les hommes instruits dans la science du droit, à quelque nation qu'ils