Rapport sur les Dommages de Guerre causés à la Serbie et au Monténégro présenté à la Commission des Réparations des Dommages

— VII —

Nous ne pouvons passer ici sous silence les démarches que nous avons déjà faites à plusieurs reprises devant la Commission des Réparations, lui demandant de rendre à notre pays par des avances et des livraisons en nature, ce qui lui est indispensable pour que la récolte de 1919 ne soit pas compromise. Dans l'espoir que les nouvelles clauses qui seront introduites dans le traité concernant le renouvellement de l'armistice aboutiront et que des mesures efficaces seront prises par les commissions inter-alliées de récupération, nous croyons à la reconstitution de notre territoire affreusement éprouvé par des ennemis barbares.

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Les éléments dont nous nous sommes servis pour notre travail en général nous ont été fournis par différentes commissions officielles qui ont été organisées pour constater sur place les pertes et les dommages infligés au pays. Lorsque cette manière de procéder n’a pu être appliquée à cause des difficultés de communications, ou parce que les organes administratifs n'étaient pas encore réinstallés, TOUS TOUS sommes servis de données statistiques (utilisées comme termes de comparaison à titre de spécimens) et de l'application des méthodes générales, pour contrôler tous les éléments qui nous ont été donnés, par des voies directes et indirectes, ainsi que les quantités et les chitfres probables de pertes. Dans le chapitre concernant l'évaluation des pertes on trouvera plus de détails sur les moyens d'appréciation que nous avons employés pour les différentes catégories, ayant toujours pris pour base les décisions de la 1° Sous-Commission de la Commission des Réparations des Dommages sur les méthodes à employer.

Paris, le 31 mars 1919. Les Délégués : Costa STOYANOVITCH. Miloche SAVTCHITCH.