Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise
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dame Claudine-Gertrude Pourtier, épouse du sieur François Delatour, échevin de l'hôtel de ville.
Un ancien secrétaire général de la préfecture de la Seine, M. le baron de Girardot, possédait une pièce originale qui établit la généalogie noble de notre poète et quilui donnait le droit d’aller à une école militaire, Mézières ou Metz. Elle est assez curieuse pour être reproduite tout entière. Elle a été faite, à la date du 5 mai 1776, à l’école de Metz où Rouget entra comme élève à l’âge de 16 ans; elle porte ce titre: Mémoire certifié pour ClaudeJoseph Rouget, sieur de Lisle.
«Ses père et mère vivent noblement, jouissant du privilége de la noblesse et d’une fortune très convenable à leur état.
CM. de Malet, l’un des parents de cette ligne, est mort capitaine dans le régiment de Tailleran, décoré de la croix de Saint-Louis. Un autre, M. Vaucherat, jouit des mêmes honneurs et avantages par sa retraite des gardes du roi, après trente ans de service. Tels sont les parents paternels. Du même côté, cette famille est alliée à MM. d’Aubone et d’Obiniers, anciens officiers de la chambre des comples de Dôle, et à MM. de Tassène et de Tsuchi, seigneur de Frontenard, capitaine au régiment d’Aunis, par un mariage célébré, entre ce dernier et M'"° Rouget, cousine germaine du prétendant, le 5 juillet 4775.
« Du côté maternel il est issu des Gaillande, famille noble.
CAdrien, son aïeul, écuyer, a rempli pendant vingt années la charge de lieutenant de prévôt au département de Lons-le-Saunier.
€ Il compte trois oncles au service :
« Jacques-Adrien Gaillande, actuellement vivant, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de Barbançon et Moutiers;