Souvenirs des campagnes du lieutenent-colonel Louis Bégos, ancien capitaine-adjudant-major au deuzième régiment suisse au service de France
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jours plus difficile : il ne lui était plus possible de garder le Portugal en entier. Concentrer les forces disponibles à Lisbonne et ne laisser des garnisons qu’à Almeiïda , Elvas et Peniche, tel fut le plan arrêté. k Néanmoins l’insurrection continuait à faire de rapides progrès. D’après des renseignements, 60,000 insurgés devaient être sortis de Coimbre, et à eux s’étaient joints vingt bataillons espagnols. Partout des ennemis à combattre. — Le général Loison marcha sur Oporto, pour reprendre cette ville, tombée aux mains des insurgés, il se couvrit de gloire, mais la situation ne s’améliora pas. Evora fut ensuite attaquée et prise d’assaut. Les Espagnols se défendirent vigoureusement, tandis que les Portugais voulaient capituler. 800 Espagnols et Portuguais furent tués ou blessés, et 4000 furent faits prisonniers. L'armée française se reposa dans cette ville : elle en avait besoin. Puis elle se dirigea sur Elvas, pour ravitailler cette place et marcher à la rencontre d’un corps d’'Espagnols, qu’elle n’y trouva pas. — Sur ces entrefaites, elle reçut l’ordre de regagner les rives du Tage, à Abrantès. — L'armée anglaise, jointe aux Portugais, et forte de 145 à 18,000 hommes, se