Trois amies de Chateaubriand

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. Lorsqu'un libraire se fut chargé de publier Jérôme ou le jeune prélat, les mauvaises langues racontèrent que l’auteur d’Atala et des Martyrs l'avait revu et corrigé. S'il l’entendit, je crois qu'il détesta cette accusation, qui privait d’une gloire légitime sa bienaimée et qui ne faisait pas honneur à lui, car Jérôme est bien médiocre.

D'ailleurs, il ne s’occupa nullement de la publication, laquelle fut assez laborieuse.. Et qui s’en

occupa? Stendhal, qu'on ne savait pas si obli-

geant.

Stendhal eût manqué à la collection d'écrivains célèbres qui, de la vie d’Hortense Allart, fait une anthologie littéraire du xrx® siècle. Mais Hortense a connu Stendhal. Tant mieux! Seulement, on dirait qu’'Hortense n’a point aimé d'amour l’auteur de La Chartreuse de Parme. Est-ce étonnant! Stendhal était un homme des plus singuliers?.

Avant qu'il ne fût question de Jérôme, Stendhal s’occupa de Gertrude. Et Gertrude avaït paru d’abord en Italie. Mais Hortense désira qu'il y eût, de son œuvre, une édition parisienne. Elle s’adressa premièrement à Béranger, qui trouva un imprimeur. Seulement, M. Sampayo intervint, Ce père de Marcus

4. Sur Hortense Allart et Stendhal, voir PAUL BONNErFON (L' Amateur d’Autographes, article cité) 2. Voir l’Appendice (J).