Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

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Pour ce qui est des rentes, les délais pour traiter la question, que je crois d’une très-mauvaise tactique, viennent : 1° de la crainte de perdre la question que les richards portent jusqu’à la pusillanimité; 2 de ce que MM. de Lameth, Barnave et compagnie craignent que je n’aie un succès éclatant dans une cause si populaire. En attendant, les préjugés de lAssemblée se renforcent et la question est nettement en danger, si on ne la traite pas incessamment ex professo. — Bonjour, mon très-digne reclus et penseur. Mon hommage et mes respects à Madame Reybaz.

XLVII

25 novembre 1790. — Pour faire au discours sur les rentes de telles variations marginales qu’il pût servir à la fois de discours ex professo sur la matière ou de réponse à Lavenue, selon que Mirabeau serait appelé à parler avant ou après lui.

Les rentes viennent demain, mon cher Monsieur, et Lavenue a arrangé avec le Comité qu'il parlerait immédiatement après lui, ce qui est assez conforme à l’ordre successif de la liste