Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits
Ci
« pour ne pas échauffer davantage le clergé contre l’Assemblée, et l’Assemblée contre le clergé; pour ne pas ajouter un nouveau sujet de débats à tant d’autres questions irritantes ; enfin, pour attendre des conjonctures plus favorables. » On pourra se convaincre, à la lecture des lettres conservées par Reybaz, que l’ajournement résulta plutôt des conseils de celui-ci que de scrupules assez peu compatibles avec l'esprit de Mirabeau.
Quant au discours sur le droit de tester que l'on considère justement, dit M. Lucas-Montigny, « comme l'un des travaux les plus dignes des principes, de la haute raison et du talent de Mirabeau, » on verra, dans les mêmes lettres, que l'initiative même en est due à Reybar.
Dans la séance de l’Assemblée du 21 novembre 1790, Mirabeau, sans plan arrêté, se lève à la lecture d’un projet de décret que vient de présenter Merlin (de Douai) sur les successions en ligne directe et demande que ce décret abo-