Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits
et, — disons le mot, — sa charité se trouvèrent à la hauteur de tous les événements et à la portée de toutes les infortunes.
Malgré cela, Reybaz avait des ennemis. Dans les premiers jours de 1794, une réunion de clubs genevois, de connivence avec certains membres du Comité de salut public, vint le signaler aux magistrats comme devant être révoqué. Le plus grave de ses torts était sans doute sa nomination, qu'il devait à un gouvernement aristocratique ; mais d’autres griefs ne manquaient pas et le dernier en ligne mérite d’être rapporté. Nous le donnons tel qu'il se trouve exposé dans une lettre adressée à Reybaz, le 28 février 1794, par deux membres du Conseil administratif de la République de Genève, les citoyens Gasc et Constantin-Blanc. Cest une vraie page d'histoire : « On vous suppose trop attaché au système helvétique, c’est-à-dire au système qui tendrait à nous faire jeter dans les bras des Suisses, à chercher principalement