Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

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— MADEMOISELLE LACOMBE — ET MADEMOISELLE THÉROIGNE DE MÉRICOURT —

« Il y avait aussi une demoiselle Lacombe qui pérorait dans les groupes ; elle avait été, je crois comédienne, mais elle n’attirait pas la foule comme Mlle Théroigne, parce qu’elle n'avait pas les bizarreries de son émule ; elle était simplement belle femme. La beauté n’était rien dans cette circonstance, il fallait des gestes et la singularité. » (1)

— MADEMOISELLE THÉROIGNE DE MÉRICOURT —

« J'ai beaucoup vu Mlle Théroïigne de Méricourt dans les rassemblements des Tuileries ; elle parlait plutôt en confidence qu'avec le verbe de l’orateur ; elle était presque toujours vêtue en amazone ; son vêtement de drap était fort commun, de couleur vert foncé. Elle avait un chapeau avec une plume noire. Geux qui lui ont donné un costume ou bizarre ou élégant, ont fait du roman; elle était petite, assez bien prise dans sa tuille, une figure mesquine, sans trait, quoique sans défaut ; son teint avait la couleur nuance de la poire rousselet, sans doute à cause de ses continuelles excursions au grand air ; au demeurant, mieux que mal, mais sans agrément. Elle était loin de prétendre au mérite des coquettes de profession,

(4) Baudot, — Notes historiques, p. 111,