Un rempart contre l'Allemagne : les Slovènes
26 PRÉFACE
.tribune ne sont tombées que des déclarations de solidarité slave; le rapporteur de l'adresse, au nom de la majorité, déclare comme conclusion de son discours : « Il faut forcer la monarchie de nous unir »; un député s'écrie : « Il n'y à pas de salut sans calvaire! » et cet autre ne craint pas de préciser : « La monarchie aurai dû être comme la Suisse, une mère pour tous ses peuples, el non pas une marûtre. Néanmoins, la direction de la monarchie est confiée aux Allemands et aux Magyars, ce qui a pour conséquence que nous baignons aujourd'hui dans notre propre sang... Deux unions de deux nations se sont déjà formées sans la monarchie et contre elle; l'union allemande et l'union italienne; que la monarchie prenne garde qu'un troisième peuple n'arrive encore à une union contre la monarchie et sans elle ». Et Stephen Radic, le chef paysan, d'affirmer : « La question nationale sera résolue par les facteurs internationaux, si la monarchie ne la résolvait pas avant »; puis il ose ajouter : « Nous combations sur les fronts côte à côte avec les Magyars, mais nous ne sommes par leurs amis. Nous sommes pour l'Europe et pour Wilson... La Croatie sera unie et elle voguera sur la grande mer slave ».
La guerre fratricide, la persécution, la volonté de domination longtemps contenue, aujourd'hui s'affir-
la majorité (Coalition serbo-croate, ayec 54 députés) s'inspire de l’idée de l'unité des Serbo-Croates, mais admet le compromis magvyaro-eroate; ceux de l'opposition : le parti de Startchevitch (1xr députés), parti libéral, s'inspire de la même idée, mais s'appuyant sur le droit d'Etat de la Croatie ne veut pas reconnaître le compromis; le parti de droite du DT Frank (o députés), catholique et à tendance austrophile ayant la guerre, n'est pas partisan de l'unité croate-serbe, mais ne veut pas reconnaître le compromis; le parti agraire de Stephen Radic (3 député:), est libéral et slave. = : L