Danton

so DANTON

_la guerre civile. Les autres restèrent à Paris et, jugés enfin par un tribunal devenu inique, ils expièrent les fautes de leurs amis et montèrent sur l’échafaud. =

Robespierre ne fut pas étranger à cette condamnation odieuse et impolitique. Mais Danton n’y fut pour rien: il sentit quelle perte faisait la République, et il versa des larmes sincères sur Vergniaud, sur Brissot, et sur tous ces bons patriotes, dont la seule fauteétait de n'avoir pas compris la nécessité de l'union en face de l'étranger. è

Danton continua son œuvre sans ambition personnelle. Membre du Comité de salut publie d'avril à juillet 1793, il renonça ensuite à cet honneur si recherché : « Je ne veux, disait-il, être membre d’aucun comité, mais je serai l’éperon de tous. » En effet, il portait son activité sur les objets les plus divers, finances, armée, diplomatie, instruction publique.

Il attachait la plus haute importance à la question de l’éducation nationale, et ses discours à ce sujet ne sont pas les moins beaux de son œuvre oratoire. Le 13 août 1793, 1l démon-

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