Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

cel 4 me.

1,260,000 fr.; mais les 1,400 chevaux d'officiers livrés par les marchés se composent, pour les prix et pour l’origine, de la manière ci-après expliquée, savoir : 500 chevaux anglais au prix de 872 fr. 50 cent., droits ÉUHIS Pine cie coeurs A0 OU) 600 chevaux du Mecklembourg, à 702 fr. 50 c., droits réduits. .................... 421,500 300 chevaux de l'Allemagne centrale, à 630 fr. 80 cent., droits réduits. ........ ... 189,240

1,400 chevaux d'officiers, ayant coûté au trésor somme dernier denis 20121026;900

Aïhsi, les 1,400 chevaux d'officiers ont coûté, par les marchés à l’étranger, 213,010 fr. de moins qu'ils n'auraient coûté à l’intérieur par les achats des dépôts de remonte, en supposant que ces dépôts fussent parvenus à se procurer un nombre aussi considérable de chevaux d'officiers, ce qui était d’une impossibilité absolue, alors comme aujourd’hui.

3° Les procès-verbaux des opérations des commissions de réception témoignent suffisamment de ja sévérité de ces commissions, lesquelles ont prononcé le rejet de. plus de 8,000 chevaux sur 33,000, c’est-à-dire de près du quart des chevaux présentés. La seule concession faite aux fournisseurs par l'administration de la guerre fut de consentir à recevoir les juments pour moitié dans le nombre des chevaux livrés, fixation qui d’ordinaire ne dépasse pas le quart. En accordant celte tolérance, l’intention de l'administration était plus tard de faire tourner au profit de la reproduction chevaline l’introduction sur le territoire français des juments étrangères dont les marchés de 1840 devaient grossir les rangs de notre cavalerie, et de manière à rendre cette grande opération aussi avantageuse pour la paix qu'utile pour la guerre. Selon que le besoin de réduire l'effectif en chevaux de troupe aurait pu se faire sentir ultérieurement, ou à mesure que les remontes de l’intérieur auraient pris du développement, l’administration de la guerre se proposait de retirer des corps de cavalerie 2 ou 3,000 juments de choix pro-