Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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mes d'État; j'en userai tant que j'aurai la force de porter une épée, Non-seulement j’ai demandé du service, mais j'ai demandé à M. le ministre de m'envoyer en Afrique, si je pouvais y être utile.

Je demande pardon à la chambre et à M. le maréchal lui-même, que je respecte, que j’honore , que je respecterai toujours comme ministre du roi et comme mon chef depuis un demi-siècle, je leur demande pardon dela chaleur et de la vivacité que j'ai pu mettre dans mon langage. (Très-bien! irès-bien!)

Discours prononce dans la discussion generale du projet de loi relatif à la translation, aux Invalides, des restes mortels des grands-maréchaux Bertrand et Duroc (1).

Séance du 10 mars 1845,

Messieurs,

On vous propose de transférer les cercueils des généraux Duroc et Bertrand, de les ériger en ornements symémétriques aux abords de la tombe impériale, Aussi soucieux que tout autre de ce qui peut perpétuer, de ce qui peut fortifier chez nous et à l'étranger Le souvenir de Napoléon, les souvenirs de la grandeur de son époque; non moins pénétré d'estime pour Ja mémoire de deux des plus honorables, des plus dévoués serviteurs de l'empire , je viens vous proposer, moi, de n’en rien faire. Et ce n’est pas légèrement, cen’est pas dans un esprit de critique ou de

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() Bxtrait du Moniteur Universel, du 11 mars 1843.