Garat 1762-1823

90 GARAT. etjerra ‘, l'Argizagi ederra*, si souvent encore aujourd'hui chantées par les pasteurs dans la montagne ; ces chants traînants et tendres, sur le même air, revenant constamment après un refrain intermédiaire au rythme bizarre, si éloigné de toute influence étrangère, au mode souvent majeur, plus souvent mineur, tels que le Gastetasunak bainerabila*, le Salbatore gora da*,le Kalla Kantuz”°, et surtout l’Adios ene maïtia f, un peu moins ancien que les précédents et toujours populaire dans les vallées navarraises ou labourdines. Ces mélodies, bien rythmées et pourtant sans mesures régulières, parfois à cinq temps, parfois à quatre, suivis d’une mesure à deux temps, bien loin par conséquent des conventions musicales ordinaires,

avaient avec leur saveur particulière et sauvage, un

- L’Oiseau, joli chanteur.

. La belle lune.

. La jeunesse me transporte. . Saint-Sauveur est bien élevé. . Le chant de la caille.

6. Adieu, ma bien aimée. — Noir pour les paroles et la musique de ces différentes mélodies, La tradition au Pays basque; Ch. Bordes, La musique populaire des Basques, p. 297 et suiv., ouv. cit. — J.-D.-J. Salaberry, Chants populaires du Pays basque, À vol. in-4, Imp. Ve Lamaignère, Bayonne, 1870. — Francisque Michel, Le Pays basque, 4 vol. in-8°, Firmin Didot, édit., Paris, 1857, pp. 283 et suiv.

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