Garat 1762-1823

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Pompadour, la duchesse de Brancas, la marquise de Livry, madame de Marchais, etc. Après le théâtre des Menus-Plaisirs, vint celui du due d'Orléans dont la troupe comprenait d’abord le duc lui-même, puis le vicomte de Gand, le comte de Ségur, le comte de Bonnac-Donnezan, la marquise de Crest, la comtesse de Lamarck, madame de Montesson, etc: Citons encore les théâtres du prince de Conti, au Temple et à l'Isle-Adam; de la duchesse de Bourbon, à Chantilly; de la duchesse de Mazarin, à Chilly; du maréchal de Richelieu, à l'hôtel des Menus, etc. Parlerons-nous des scènes particulières établies à Paris? À quoi bon. Cela nous mènerait beaucoup trop loin, contentons-nous de dire seulement qu'à la fin du règne de Louis XV, il existait plus de cent soixante théâtres de société.

Fermons cette parenthèse et revenons à Garat qui, s’il ne fut pas comédien, eut bien quelquesuns des travers de cette corporation : la fatuité ridicule, la bizarrerie, les caprices qui sont l'ordinaire apanage des habitués des applaudissements

4. Maugras, Les comédiens hors la loi, p.331, ouv. cit. — E. et J. de Goncourt, La ferme au XVIII* siècle, p.131 et suiv.,ouv. cit.