Gentilshommes démocrates : le vicomte de Noailles, les deux La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, le comte de Castellane, le comte de Virieu

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si difficile avec mon associé en autorité (L) ! » « Dieu veuille que mon mari qui à mis, par une tendresse: de nourrice, tant d'obstacles à ce que son fils reçût une éducation plus màle et plus utile, nait pas à s’en affliger un jour (2) ! »

Cette éducation si douce a fait le maréchai de Castellane !

Celui-ci ne passa ni pour un freluquet ni pour un couard ! En revanche, sa piété filiale fut admirable, Durant la campagne de Russie, l'impératrice Marie-Louise, le jour où elle manquait des nouvelles de l'Empereur, en envoyait prendre à l'hôtel Castellane, sachant que lefils du propriétaire trouvait moyen d'y faire tenir quotidiennement une lettre. — Avis aux pères despotes! Quoi que lon fasse, le naturel reprend ses droits. N’est-il pas fou de s’exposer à ce que le cœur perde les siens ! :

En 1802, le comte de Castellane fut nommé préfet de Pau par Bonaparte. La mort de sa femme en 1805 lui épargna la tentation de servir un despote de génie. Aussi bien l'atmosphère intellectuelle dans laquelle il avait continué de vivre, ses relations intimes avec Montlosier, avec l'abbé de Pradt, avec M“ de Staël, son passé, surtout son tempérament le détournaient de ces défaillances. Veuf, il se retira de nouveau à Accosta.

Puis vinrent les grandes folies impériales. En 1808, toute la France qui ose encore penser dénonce tout

(1) L'éducation du maréchal de Castellane, p. 76. (2) Ibid., p. 82.